C’est à sa capacité à réconcilier toutes les mémoires et à les reconnaître que l’on mesure la grandeur d’un pays. C’est fort de cette conviction que nous avons célébré, ce midi à Pantin, le 60e anniversaire du cessez-le-feu en Algérie… première étape vers la sortie d’une guerre de décolonisation qui fut aussi une guerre civile.
En nous inclinant devant la stèle du parc du 19 mars 1962, nous avons ainsi rendu hommage à toutes les victimes. Les victimes françaises et les victimes algériennes, les victimes civiles et les victimes militaires, les victimes d’avant le 19 mars comme celles d’après.
Nous ne devons jamais oublier comme la paix est un équilibre précaire et un bien à chérir, alors que le bruit du canon résonne à l’Est de l’Europe.