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Ecouter celles et ceux que l’on entend pas

Le Département de la Seine-Saint-Denis a voté ce jeudi 22 mai, la création de l’Assemblée des 100 voix, une instance inédite de participation citoyenne. L’objectif : faire entendre celles et ceux que l’on n’écoute pas assez, en particulier les jeunes, les personnes précaires ou étrangères, souvent éloignées des circuits traditionnels de décision.

« Avec ce Conseil, nous franchissons une nouvelle étape pour associer plus largement les habitant·e·s aux décisions qui les concernent. Je salue l’implication de Mathieu Monot, qui a su faire émerger ce projet ambitieux », souligne Stéphane Troussel, président du Département. Concrètement, le Conseil réunira 100 habitant·e·s tiré·e·s au sort avec un respect de la parité et de la diversité sociale du territoire. Il sur-représentera volontairement les jeunes dès 16 ans et sera ouvert aux personnes non françaises vivant sur le département. Les membres s’engageront sur un mandat de deux ans et demi, avec un temps de participation modulable et indemnisé pour favoriser l’inclusion de toutes et tous. Une première pour une collectivité locale !

Les travaux porteront sur deux thématiques, au cœur des besoins du département : « Attentes et besoins de la jeunesse » et « Bien vieillir sur notre territoire ». Alternant séances plénières, ateliers en sous-groupes et visites de terrain, le Conseil produira des avis, recommandations et propositions concrètes sur les politiques publiques du Département.

Doté d’un budget de 200 000 euros, ce dispositif incarne une ambition forte : faire de la Seine-Saint-Denis un territoire pilote pour une  démocratie plus vivante, plus inclusive, et à l’écoute de toutes ses voix.

Retrouvez ci-dessous mon intervention :

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